This series of seminars aims to examine the impact of artificial intelligence technologies and their rapid, widespread development on our society from several angles. First, it lays down some of the reflections and ethical considerations that AI can pose for the engineers and organizations that design and deploy it. Secondly, it presents current and future adaptations of the law to secure AI products and deal with possible abuses. Finally, it outlines new products and use cases that are being developed and how these technologies are giving rise to new commercial developments and new business models. This course invites students to question the impact of these technologies on our lifestyles, and how we can approach solutions to the problems they raise. It consists of a series of sessions featuring different specialists in their fields, offering them the opportunity to present different viewpoints, both academic and practical, on these new developments and fields of reflection.

présentation du projet entreprise / recherche + les avancées au cours de l'année

projets collectifs transversaux, nous vous demandons de prendre en charge en groupe des ateliers liés à la vie du master

Cet électif est conçu comme un séminaire de master recherche, autour de la présentation et de la discussion d’articles de recherche. Il nécessite impérativement de faire les lectures préalables. A chaque séance, nous discuterons de deux ou trois articles de recherche, à partir des exposés réalisés (introduction des articles et des cas). L’objectif de la lecture et de la discussion de ces articles est multiple : construire une connaissance autour de l’impact de l’IA dans et autour des organisations, mais aussi plus globalement échanger sur l’écriture d’une recherche, les méthodologies employées, la manière dont ces recherches font échos avec ce que vous observez dans vos entreprises et ce qui se dessine dans la presse, etc.

IMPROBABLE : UN ATELIER D’ART THINKING
Ou comment apprendre des artistes, même quand on déteste l’art moderne
Séminaire sur 2 jours
« Le probable aujourd’hui, c’est que la course folle dans laquelle est entraînée notre planète (…) mène à des
catastrophes en chaîne. Faut-il en conclure qu’il n’y a plus d’espoir ? Le probable n’est pas le certain et avec
mes faibles forces j’oeuvre pour l’improbable. »
Edgar Morin, 2011.
Il sort. Il sort pour vivre la peinture autrement, pour toucher au plus près le monde. S’extraire, voilà le
basculement que propose Claude Monet quand tous peignaient encore dans leur atelier. Peindre sur l’eau,
ici et maintenant, permet la découverte de l’instant, offre des passages furtifs à saisir. Cette manière semble
être l’évidence même. A l’époque c’était une aberration, une incompréhension. Un critique tourne en dérision
le tableau Impression, soleil levant de Monet et affuble ce nouveau groupe de peintres du qualificatif d’impressionniste. Ce ridicule est depuis rayonnant. Un tournant dans l’histoire
de l’art immortalisé par Edouard Manet avec sa peinture Claude Monet dans son atelier (1874) où l’on
contemple le peintre à la tâche dans une barque aménagée.
Quand l’environnement se dérobe, quand le connu devient inconnu, il est urgent de questionner ses
prémices, ses valeurs, ses certitudes. Il faut s’évader, se dégager de ses interdits qui nous empêchent de
faire autrement. Il nous faut sortir pour penser d’autres possibles. Il ne suffit plus d’optimiser ce qui est. Le
monde ne pourra se contenter d’une amélioration de processus en place. Il est impératif d’explorer d’autres
modèles. En cette période de doutes, il est essentiel de créer de la signification qui permet de porter de
nouvelles pratiques. Mais comment créer ? Comment dépasser le connu et fabriquer des solutions inédites,
improbables ?
L’Art Thinking offre une méthode pour y parvenir. L’Art Thinking permet de créer de l’improbable avec
certitude. L’objectif n’est pas de faire mieux ce que vous faites mais de faire autrement. La méthode se base
sur des pratiques structurantes de l’art moderne et contemporain. Elle propose des techniques simples qui
vous garantissent de fabriquer de l’improbable qui fait sens. En suivant la méthode vous créez des propositions
qui sortent du cadre pour repenser vos questions et donc vos solutions. Complémentaire du Design
Thinking et des méthodes comme Lean Startup ou l’approche Business Model, l’Art Thinking est spécifique
car il ne s’agit pas de développer de l’empathie auprès d’utilisateurs ou de répondre aux besoins des clients.
L’enjeu est avant tout de repenser les problèmes à partir des enjeux, de l’expression de celui qui crée. Cette
approche est déterminante pour construire du sens pour soi et les autres.
En 2011, nous avons conçu avec l’artiste plasticien Pierre Tectin, le séminaire Improbable pour enseigner
l’Art Thinking. Depuis, des dizaines de séminaires ont eu lieu en France à ESCP, Centrale Supélec, Ecole 42
ou encore l’Ecole de Guerre. Nous avons aussi formé des formateurs dans d’autres écoles et l’Art Thinking
est désormais enseigné à Stanford, à HEC Montréal, à l’Université Kyoto ou encore à l’université d’Oulu en
Finlande.
« L’important n’est pas de sortir de Polytechnique mais de sortir de l’ordinaire »
Charles de Gaulle

Si l’importance stratégique des activités d’exploration dans la compétitivité à long terme des entreprises est maintenant largement reconnue, la gestion de ce type d’activité constitue toujours un problème théorique et pratique. En effet, comme l’explique J. March (1991), exploration « include things captured by terms such as search, variation, risk taking, play, experimentation, flexibility, discovery, innovation ». Ceci remet en cause la pertinence de la plupart des modèles et outils de gestion qui sont avant tout conçu pour gérer les situations d’exploitation. Ceci est aussi vrai des méthodes de management de projet. Le modèle do-minant en la matière, développé et diffusé en particulier par le projet Management Institute américain, conçoit avant tout le projet comme la gestion de la convergence vers un objectif clairement défini ex-ante.