Designers are usually seen as problem solvers. Their function is to make a product better or more beautiful; or to make a process more efficient. But what if; instead of solving problems; they posed them? That is the premise behind Critical Design. The objective is not to design products to be sent out into a slightly uncertain future but rather to imagine how that future might be entirely different. The result is a series of scenarios that help to illuminate moral; ethical; political and aesthetic problems. The course offers a tour through an emerging cultural landscape of design ideas; ideals; and approaches looking at projects through the lens of fine art; design; architecture; cinema; and photography. The course draws on futurology; political theory; the philosophy of technology; and literary fiction. 
Vinyles; carnets Moleskine; jeux d’échecs… l’analogique; l’objet physique; revient en force. Etrangement; c’est au détour des années 2000; alors que le numérique offrait l’allure d’une technologie exempte du moindre défaut; qu’on s’est soudain pris de passion pour l’analogique. Simple nostalgie?? Force est de le constater?: avec le temps; l’engouement pour les objets et l’expérience physiques va grandissant; générant au passage et de surcroît des revenus substantiels.  Plus intrigant?: dans la Silicon Valley; l’analogique est partout; les rois du Net le vénèrent littéralement.   A quoi tient cet intérêt?? L’analogique aurait-il un pouvoir que le numérique n’a pas?? L’objectif de cet atelier n’est pas de nier; encore moins de dénigrer les transformations fabuleuses que le Net permet d’opérer. Il vise au contraire à montrer la complémentarité du numérique et du physique; à faire apparaître plus précisément que le numérique a besoin du physique pour se développer et s’améliorer. 
L’objectif de ce cours est de proposer un socle de connaissances en philosophie des sciences; afin de rendre compréhensibles les problèmes qui y sont posés; les points de vue en présence et l’enjeu des débats modernes.  Dans un premier temps seront présentées les idées fondatrices de la philosophie des sciences au vingtième siècle; à travers une introduction à quelques auteurs « classiques » (Carnap; Popper…); mais aussi à des penseurs plus « subversifs » : depuis les travaux de Thomas Kuhn; par exemple; les grandes révolutions de l'histoire de la physique laissent entrevoir des mécanismes appréhendables par des modèles proches de l'analyse des conversions religieuses.  Un second volet du cours sera consacré à la question des frontières entre les sciences naturelles et le reste des savoirs. Ce sera l’occasion de présenter le projet réductionniste; qui bénéficie aujourd’hui des progrès des neurosciences mais dont les détracteurs se recrutent aussi bien en biologie qu’en psychologie. Ce sera aussi l’occasion d’examiner le cas des « sciences humaines »; afin de montrer pourquoi ces disciplines prétendent à un statut distinctif du point de vue de leur démarche et pourquoi le modèle des sciences exactes comme unique voie d’accès rigoureuse au réel est mis en question.  Enfin; le cours abordera deux problématiques contemporaines. Celle du déterminisme; d’une part; qui doit affronter aujourd’hui la remise en question radicale de la notion même de causalité. Celle de l’individualisation des objets; d’autre part; à travers les difficultés rencontrées par les théoriciens pour déterminer l’individualité d’un être depuis que la recherche en microbiologie a bouleversé nos préjugés.  Aucune connaissance philosophique préalable n’est nécessaire pour suivre ce cours qui; dans la mesure du possible; se veut ouvert et interactif. 
L’ordre issu de la Seconde Guerre Mondiale s’est écroulé dans la longue décennie qui va de la fin de la guerre froide au début de la guerre d’Irak. Des conflits nouveaux; impliquant des acteurs qui ne sont plus systématiquement des États; sont apparus. Nombre d’entre les Etats  justement; au cours de cette période;  ont révélé leur fragilité et leur incapacité à assurer eux-mêmes non seulement leur sécurité extérieure mais aussi les fonctions les plus élémentaires de santé; éducation; gestion des ressources naturelles… Ils ont atteint leurs limites; tandis que les acteurs non étatiques (Groupes terroristes ou simplement criminels; religions; organisations non gouvernementales ou firmes multinationales…) semblent disposer aujourd’hui d’une influence de plus en  plus  étendue. Aussi l’idée s’est-elle imposée qu’il était nécessaire de reconstruire un système international qui soit davantage en prise avec la réalité de ce monde nouveau. L’objectif de ce cours est de montrer comment  l’espace mondial se recompose aujourd’hui. Comment les Etats; puissants ou non; y demeurent influents; cherchant souvent à refonder les plus faibles d’entre eux (Balkans; Irak; Afghanistan…) à travers l’action d’organisations internationales  ou régionales ( ONU; Union Européenne); mais aussi comment les acteurs non étatiques ( ONG…) sont également au travail dans cette reconstruction du monde. Nous essaierons de comprendre pourquoi les affrontements classiques ont peu à peu cédé la place à une volonté globale de redéfinir le monde autour de valeurs qui n’avaient pas autrefois leur place dans les débats diplomatiques : la démocratie; les droits de l’homme et les libertés fondamentales; le développement durable…               Après avoir montré comment l’ancien ordre mondial; façonné dès le XVIIe siècle; a fini par s’effondrer; le cours s’efforcera de présenter  ces nouveaux enjeux des relations internationales et comment les tentatives pour sortir des crises et des conflits sont désormais marquées par une volonté; largement partagée; de reconstruction. Et; naturellement; nous serons nous amenés à montrer les limites de ces efforts…
Face aux enjeux majeurs de la grande transition (écologique; économique et sociale); et la capacité à nos sociétés libérales à poursuivre leur modèle; l’innovation pose question. Comprise avant tout comme progrès ou avancée technologique; elle ouvre autant de perspectives enthousiasmantes qu’elle interroge; du point de vue de la technique et de la faisabilité; des récits associés au sens de ce progrès; mais aussi en termes d’impact économique; social et environnemental. Elle peut enfin présenter des dilemmes éthiques sérieux. Ce cours propose une réflexion sur l’innovation technologique et l’innovation sociale comme les deux revers d’une même réalité; à explorer; comprendre et articuler; de manière à être capable d’apporter des réponses non-dogmatiques aux problèmes complexes de cette grande transition. De là; un discernement politique éclairé apparaît comme nécessaire pour choisir les sentiers d'innovation souhaitables; à la fois technologiques et sociaux. Cela relève d'un troisième type d'innovation; cette fois-ci politique; que nous illustrerons.